Rose L. Weasley

Je suis née il y a seize ans, par une belle nuit de printemps, le 6 juin 2004 dans une famille de sorciers absolument géniale. J'ai toujours été extrêmement entourée entre mes nombreux oncles, tantes, cousins, cousines... Je ne vais pas m'étaler dessus, les Weasley sont tellement nombreux que je serais déjà morte et enterrée avant d'avoir finit de raconter si je m'embarque là dedans. Papa travaille avec oncle George dans la boutique de farces et attrapes et Maman est en train de révolutionner le département de la justice magique. Je ne vous raconte pas le nombre de fois où enfant j'ai été forcée de porter ses affreux t-shirts sur la S.A.L.E.
Mon petit frère Hugo est arrivé trois ans après moi et j'ai pris mon rôle de grande sœur très à cœur. J'ai toujours été là pour veiller sur lui, j'ai été celle qui le consolait quand il se faisait mal, celle qui le rassurait quand il avait peur. Aujourd'hui je suis celle qui prend sa défense à n'importe quel moment. Personne ne touche à Hugo. Je sais bien que je le couve trop mais c'est plus fort que moi.
Je suis aussi très proche de mes parents. Ma mère m'a transmis son amour pour les livres et j'ai hérité de son intelligence. Elle m'a inculqué quelques notions du monde Moldu dont elle vient, ce qui m'a permit de connaître les deux cultures. Quand à mon père, j'ai hérité de sa joie de vivre et de sa passion pour le Quidditch. Je ne suis pas très talentueuse comme joueuse mais dès qu'on peut aller voir un match ensemble, on y va. Ce sont nos moments à nous.

C'est d'ailleurs lors d'un de ces matchs que mes pouvoirs ce sont manifestés pour la première fois. Nous avions fait du camping et après un match particulièrement serré, Les Canons de Chudley, notre équipe favorité avaient fini par emporter la victoire après une bonne série de défaites. J'étais tellement excitée que Papa s'est dit qu'une bonne histoire effrayante comme celles dont il avait le secret me calmerait un peu. Il avait éteint toutes les lumières pour me mettre dans l'ambiance. J'étais tellement bien dedans et tellement effrayé que j'ai finit par faire apparaitre un genre de feu d'artifices qui a éclairé toute la tente et qui m'a rassurée. Pour le coup, c'était Papa qui était trop excité pour dormir et plus moi.

J'ai vécu une enfance plus qu'heureuse et quand ma lettre pour Poudlard est arrivée, j'étais impatiente de découvrir le château, mais j'étais aussi un peu inquiète à l'idée de quitter la maison. Ce qui me rassurait un peu, c'était que mon cousin Albus y entrait en même temps que moi, j'aurais au moins un point de repère. A la gare, nous avons croisé un certain Scorpius Malefoy que Papa m'a conseillé d'éviter mais Maman n'était pas d'accord avec lui. Qui aurait cru que ce Scorpius passerait son temps à essayer de m'impressionner ? Je n'ai pas tellement eu le choix de ce côté là.

Pour en revenir à l'école, j'étais fière d'entrer à Poudlard. J'espérais de tout mon cœur intégrer Gryffondor, comme mes parents. La répartition était très intimidante mais je m'en souviendrais toute ma vie. Ma nature avenante et joyeuse m'a aidée à m'intégrer, je me suis rapidement fait des amis même si la séparation avec la famille a été difficile. Les cours c'était nouveau aussi mais j'ai vite pris le pli et mon caractère studieux et mon envie d'apprendre m'ont fait devenir une sorcière aussi brillante que ma mère. Les cours de potions sont vite devenus mes préférés. Je me suis aussi intéressée aux autres activités que nous pouvions faire au château. C'est comme ça que j'ai intégré la rédaction du journal de l'école et un peu plus tard, la chorale. Je me suis découvert de vraies passions pour le journalisme qui pouvait toucher à tous les domaines. Et le chant c'était quelque chose aussi. J'ai appris différentes techniques pour que ma voix réalise de vraies prouesses. Je chante aussi bien dans la chorale qu'en solo.

En troisième année, j'ai choisi Soins Aux Créatures Magiques et Arithmancie comme options. Aujourd'hui, j'ai encore beaucoup de choses à découvrir et j'attends de voir ce que l'avenir peut me réserver. Peut-être quelqu'un parviendra-t-il enfin à faire battre mon cœur d'idéaliste ?