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24.05.20 16:19

Ce qui est important à retenir dans cette histoire, c’est que ce n’est pas de sa faute, ou pas complètement.

Il s’était fait réveiller de bon matin par une beuglante de son cher grand-père Raymond, qui comme d’habitude n’avait aucune limites, et si l’embarras de se lever en sursaut devant tout ses autres camarades  à une heure parfaitement indécente n’était pas assez,le vieil homme attendait en plus de lui quelque chose.

« Adrian ! Adrian mon petit-fils, comment tu vas ? Les études se passent bien ? Tu manges bien mon garçon ?! Ne te suicide pas à petit feu en relisant des milliers de fois tes cours je te l’ai déjà dit ! C’est pas bon pour les yeux, ni pour le moral ! », il avait commencé, en français, et en criant parce qu’il le pouvait. Adrian était allongé sur ses coudes, un regard noir dirigé vers la beuglante juste au dessus de sa tête. « Dis moi mon chéri, t’es pas occupé là ? Tu pourrais passer chercher une commande pour moi non ? J’ai complètement oublié que je la recevais aujourd’hui, et je suis en Amérique là ! », ah, ça expliquait beaucoup, il avait pensé, mais il ne ressentait pas moins son grand-père, même si c’était ses 102 ans d’âge qui lui faisait oublier les décalages horaires. « Il doit arriver vers 6h30 de chez toi, » ah non, il n’avait pas oublié donc, il se moquait juste de son cycle du sommeil et de celui de ses camarades, « alors fait moi plaisir ? Vas le chercher s’il te plaît ? Je sais plus ce qu’il y a dedans ça doit être une babiole que j’ai commandé avec mes dents de harpies la dernière fois, mais on ne sait jamais, ça peut-être utile tu sais, ou dangereux. Ah et sois gentil dit à ton père de ne plus utiliser sa cheminette, je crois que ça fait disjoncter mon internet ! Bisous de ton papi préféré, continue bien ta nuit ! »

La beuglante s’était détruite en petit morceau que Goku avait essayer de manger plus tard, mais la dernière phrase qu’avait crié son grand-père à travers la lettre résonnait comme un mantra cruel dans son cerveau. Il n’est pas sûr, mais il n’a entendu aucunes plaintes de ses camarades, si ce n’est des soupirs agacés. Il avait honte, mais ce n’était pas une première fois. Il était là, les yeux dans le vide, le regard meurtrier, l’envie de mourir, à 4h à peine du matin et personne ne l’aiderait. Son idiot de chat essayait encore de s’étouffer avec les bouts de papier qui avaient cascadé sur sa tête et il ne savait même pas si c’était un signe de l’univers.  Il avait bouger le chat, désespéré, et s’était levé parce qu’il n’y avait pas moyen qu’il se remette de cela.

Il avait fait sa toilette, les muscle fatigués. Poudlard n’autorisait les sorties qu’à partir de 6h, il avait donc dû patienter jusqu’à là.  Il s’était empressé d’envoyer une lettre à son père, se plaignant du comportement de son vieux sénile et le suppliant de lui rappeler pour la centième fois que la cheminette du manoir n’avait absolument aucune incidence sur son internet à l’autre bout du monde, tache qu’il avait essayé d’accomplir lui-même depuis la découverte du web du vieil homme, sans succès. Il s’était ensuite installé avec son chat dans sa salle commune et avait continué sa relecture de la série de Gilderoy Lockhart, parce que même lui n’avait pas la tête à travailler à 4h du matin.

Sans qu’il ne s’en soit rendu compte, 6h avait tapé ; il avait du s’assoupir, mais déjà les premiers élèves sortaient de leur chambre, plusieurs en lui lançant un regard noir qu’il ne se gênait pas de rendre, la fatigue évidente sur son visage. Il s’était levé sans entrain et s’était rendu au Pré-au-lard. Raymond avait dû transférer sa commande dans la boutique de potion la plus proche, le connaissant. Il s’y était retrouvé à l’ouverture, le vieux gérant lui lançant un regard inquiet, puis empli de pitié quand il avait fini par lui expliquer la situation sans détail.

Le fait est, qu’il avait le paquet, qu’il ne savait ni fragile, ni ensorcelé sans fond, ni remplie de fées. Alors imaginez sa surprise lorsque la commande se casse en plein milieu de la Grande Salle, alors qu’Adrian souhaitait simplement prendre un petit déjeuner copieux après ce qui lui est arrivé. La Grande Salle était bondée, 7h frappant à l’horloge, et quelqu’un avait eu le malheur de le bousculer sans le faire exprès, au milieu même de la salle.

Jamais Adrian ne s’était maudit autant qu’il se maudit maintenant. Il aurait dû poser le paquet avant de venir.

En quelques secondes, les fées sont partout, le bocal sans fond quelque part par terre.

« BAISSEZ-VOUS ! », Adrian crie au public  justement effaré, alors que les êtres de malice prennent contrôle de la grande salle. Ses réflexes lui font honneur, puisqu’il a déjà sa baguette à la main et lance un sortilège de repousse vers les premières, deuxièmes et troisièmes années, qu’il voit déjà effrayer de son poste derrière une table.

Quelle misère.
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26.05.20 13:36


[HRP : je pars du principe que Gabriel et Adrian sont dans le même dortoir ^^]


Gabriel avait extrêmement mal dormi cette nuit. Déjà, il avait passé au moins deux heures à se retourner dans son lit pour chercher répit. Il avait encore du mal à s'endormir dans le dortoir des Serdaigle. Quand il avait fini par succomber au sommeil salvateur, ce ne dura pas longtemps. Avant l'aurore, il fut arraché de son sommeil par une voix d'un homme d'un certain âge qui parle entre autres, de harpies, d'internet et de bisous ?! Ce matin, en se brossant les dents, Gabriel se demandait encore s'il avait rêvé de cette scène.

Tirant une mine pas possible, le jeune homme se rendait à la Grande Salle pour prendre son petit déjeuner. Les yeux mi-fermés, Gabriel avait gardé son sweat à capuche sur sa robe de sorcier : très stylé ! Il bailla pour la énième fois, se servit un bol de cafés et une tartine à la confiture. Pendant qu'il s'alimentait, il sortit un parchemin de son sac et commença à rédiger une première lettre pour ses parents :

 
Chère maman, cher papa,

  J'espère que tout va bien à la maison. Moi ça va. Je m'habitue à la vie de Poudlard. Là je vous écris depuis la Grande Salle où on prend tous nos repas. C'est très cool, le soir parce c'est éclairé par plein de bougies. Il y a même un plafond magique et on arrive à voir un ciel étoilé. Forcément, il n'y a pas de l’électricité ici, les sorciers ne savent même pas ce que ça veut dire. J'ai bien fait de prendre un appareil photo magique sur le Chemin de Traverses ; j'aurais été bien embêté sinon.

Les cours ont commencé. Je suis complétement à la ramasse. Ils lancent bientôt des cours sup' pour les élèves comme moi qui ont un énorme retard par rapport aux autres. Je vais être énormément occupé ces prochains jours...

Je pense fort à vous deux. La mer me manque comme pas possible. Il y a un lac à Poudlard, je m'y rendrai sûrement aujourd'hui pour prendre des photos.

Bises,

G. WALSH

Ca devrait faire l'affaire. Gabriel ferma sa bouteille d'encre et rangea sa plume. Il fallait juste trouver un moyen d'envoyer la lettre maintenant... Le jeune sorcier imagina la tête de sa mère quand elle se retrouvera avec un hibou dans la maison. Pas sûr, que ça lui plaise, non...

« BAISSEZ-VOUS !
- Putain ! » glapit Gabriel avec une voix rauque de sommeil. Sa tartine lui avait échappé des mains et avait tâché le parchemin. Une vraie catastrophe. Gabriel se tourna pour voir ce qui causait tout ce raffut. Quelle fut sa surprise de voir Adrian debout au milieu de la Grande Salle bataillant contre des petits êtres voletant partout.

- C'est quoi ces machins ?! s'étonna Gabriel. Les créatures étaient minuscules. Elles devaient être inoffensives ; pourquoi tout le monde semblait paniqué ? Il comprit rapidement lorsqu'une minuscule créature jeta une chaise sur la table des Serdaigle à quelques millimètres de sa tête. Quelle force pour si petite chose !

Gabriel quitta sa place précipitamment. En nouveau-sorcier, il n'allait pas être d'une grande aide. Il entreprit d'aider une petite de première année, tétanisée sur place, à se relever et pressa les plus jeunes à quitter la Grande Salle. Ceux-ci n'atteignèrent même pas la sortie ; les créatures avaient tout simplement bloqué la porte.

Ils étaient piégés.
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26.05.20 14:49


catastrophe dans la grande salle
everybody

« ... Et c'est pour cela, mesdames et messieurs, que l'on ne touche pas la queue d'un Merrow sans son consentement. » Finis-je en attrapant ma tasse de thé avant d'en retirer le sachet.

Face à moi, mes camarades Poufsouffles s'esclaffaient devant leurs tartines de beurre et de confiture comme de véritables pixies. La tablée de maison était comme à son habitude resplendissante de bonheur et de joyeux lurons. Bien entendu, il y avait ces pauvres jaunes et noirs qui "n'étaient pas du matin", ceux-là se décalaient généralement au bout du banquet, afin de ne pas être aspergés par la bonne humeur horripilante de leurs camarades. L'ambiance bonne enfant aurait pu continuer longtemps si un fâcheux incident n'était pas survenu à la table des Serdaigles.

L'apocalypse était arrivée en un instant. Une unique mise en garde "baissez-vous !" lancée par je-ne-savais-quel élève eut vite fait de mettre tout le monde en panique... Voilà que des centaines de petits diamants scintillants et tintant comme des clochettes s'étaient échappés d'un paquet, virevoltant à une vitesse folle dans toute la grande salle... Je m'étais instinctivement baissé, comme les autres, n'ayant pas pris la peine de peser les mots du sonneur d'alerte. Les cris commençaient d'ores et déjà à fuser entre les rangs de table. Une véritable cacophonie.

Je m'étais posé un instant, histoire de visualiser la menace... Par Thétys ! Mais qui était assez malappris pour apporter une ruche de fée à Poudlard ? Sans parler du manque de respect envers ces créatures, il était tout à fait inconscient de faire parvenir cet essaim jusque dans la Grande Salle. Les fées avaient de quoi être en colère ! Je pouvais d'ores et déjà entendre des assiettes se briser, des verres éclater au sol et des élèves trébucher... C'était Madame Hornby qui allait être contente tiens.
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26.05.20 17:53

Catastrophe dans la grande salle

« BAISSEZ-VOUS! »

Elle suppose que le chaos se doit d’être toujours accompagné d’un cri quelque peu inutile. Plein de bonnes intentions, certainement, mais au final, personne ne pourra éviter la folie qui s’abat sur eux. Folie sous forme de corps ailés scintillants et remplies à ras-bord d’une espèce de folie vengeresse. De quoi pourraient-elle vouloir se venger, elle n’en sait rien, mais il est clair que ces fées ne sont pas venues pour conter des histoires, danser avec les fleurs ou tout autre légende édulcorée qu’on a bien voulu lui raconter étant petite.

La matinée avait pourtant si bien commencée. Levée de bonne heure (comme à son habitude), Jade n’a rencontré aucune broutille pour effacer son sourire. Réveil sans encombre, paroles agréables entre ses camarades de dortoir, la douche qui veut bien livrer de l’eau chaude dès les premières secondes, aucun problème à retrouver les livres du jour. Elle a été si efficace qu’elle est arrivée de très bonne heure à la Grande Salle, ayant tout le loisir de choisir une place près des brioches et étaler ses affaires telle une reine. Une matinée aux airs de trèfle à quatre feuilles. Elle aurait dû se méfier. Elle n’arrive jamais à s’accaparer des brioches, jamais. L’univers lui faisait une fleur avant le déchaînement de la tempête.

Mais la Gryffondor ne le sait pas ça. Dans l’ignorance complète de ce qui va suivre, elle ne se préoccupe nullement de ce qui l’entoure, simplement contente de son sort. Elle se permet même de sortir son cher cahier, crayon dansant sur le papier. Occupée qu’elle est dans son oeuvre du jour, elle n’est pas assez réactive au cri d’alarme. Le temps que son regard scande la salle, celle-ci a été prise d’assaut par des fées particulièrement vivaces. Sachez qu’une fée vivace n’est jamais une bonne chose. Créatures aussi vaniteuses que vicieuses, elles ont tendance à détruire tout ce qu’elles touchent. Démonstration actuellement en cours d’après ce qu’elle peut voir et entendre.

Jade tente de partir. Vraiment. Mais à peine a-t-elle réussi à se dresser sur ses pieds qu’un boulet de canon semble foncer sur elle. La panique n’est jamais bonne conseillère. Ni bonne guide. L’étudiant ne semble pas remarquer qu’un obstacle se dresse entre lui et la sortie. Une situation peu agréable de prime abord, sauf que l’étudiant occupé à courir tel un hippogriffe tout en testant les sons suraigus est une véritable armoire à glace. La pauvre Jade n’a strictement aucune chance. Poupée de chiffon, elle vole quelques centimètres avant d’atterrir de tout son long sur la dure pierre. Désorientée, elle tente de comprendre ce qui lui arrive. Tenter étant le mot de clé. Panique maîtresse des lieux, il n’est pas bon de rester à jouer les tapis de sol. Evitant de justesse de se faire piétiner, Jade roule dans sa meilleure imitation de toupie jusqu’à finir sa course sous une table, pied de bois stoppant sa rotation peu maîtrisée. Trop étourdie pour savoir quelle maison lui offre l'asile, elle tente d'observer le drôle de tableau qu'est devenue la Grande Salle. Ses yeux s'attardent sur deux choses: ses affaires qu'elle devine au loin, bien en évidence sur la table qu’elle occupait quelques instants plus tôt et la porte fermement bloquée par les pimbêches ailées.

La matinée avait si bien commencé. Elle aurait dû se méfier.

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30.05.20 12:29


Courte nuit. Adam ne se souvenait plus pourquoi d’ailleurs. Ah si, ça avait commencé par des premières années à qui les parents manquaient. Ils avaient été assez nombreux cette année, faut croire que l’évènement des nouveaux sorciers avait eu une bonne influence sur les rangs des premières années. Lorsqu’on avait quémandé son aide, le 6e année avait d’abord rétorquer que ce n’était pas son taff à lui de jouer aux nounous, que Marius pouvait bien aller se faire voir pour recevoir de l’aide. Malheureusement, sa conscience ne voulait pas le laisser tranquille, aussi il se leva pour rejoindre le dortoir inférieur. Adam était naturellement doué pour dissiper les idées noires qui trainaient dans les caboches des plus jeunes élèves. Il s’assit à côté du jeune garçon en peine et commença à discuter avec lui. Ils parlèrent de tout de rien, plus spécialement centré sur les passions du plus jeune des deux Gryffondor. Dès que le sourire s’installa sur le visage de petit camarades sa mission fut accomplie. Il remonta à son étage et dans son lit. Marius ne tarda pas à revenir lui aussi.

Leurs camarades de chambré dormaient déjà. Ils avaient bien fait semblant de ne pas entendre l’appel à l’aide du préfet. Lâcheurs. Adam s’installa confortablement dans son lit mais ne put trouver le sommeil. Très vite, les deux frangins commencèrent à discuter, partageant avec une certaine euphorie certains vieux souvenirs. Le temps passa à une vitesse folle, si bien que 4h était presque passé quand ils se décidèrent enfin à dormir. Malheureusement Adam avait oublié un détail, détail qui le réveilla à peine quelques heures plus tard. Son réveil hurlait alors que le soleil illuminait à peine la salle. Ce réveil sélectif que lui seul pouvait entendre avait été programmer pour sonner ce matin à 7h. Était-ce une mauvaise blague ? Il ne se souvenait pas du tout ne serait-ce que de l’avoir un jour allumé. Ou bien peut-être avait-il quelque chose d’important de prévu. De toute façon, la sonnerie n’allait pas s’arrêter de résonner dans son crâne tant qu’il ne serait pas levé. Quel objet du démon cette merde. La tête dans le cul, il se leva tant bien que mal et se dirigea vers les douches. Il était presque sûr qu’il était le seul à pouvoir paramétrer le réveil maudit. Il était complètement perdu dans ses pensées. Il avait l’impression d’avoir zappé quelques choses d’important qu’il avait à faire le matin même, mais quoi donc ? Il descendit prendre son petit-déj, convaincu qu’il finirait bien par trouver, ou de se faire trouver par son obligation.  

C’est donc à ça que ressemble la grande salle un dimanche matin ? Adam ne s’attendait à rien, mais était quand même déçu. On était à un enterrement ou on prenait un ptit-dej ? Est-ce que les gens étaient au courant que c’est le repas le plus important de la journée ? Un peu plus d’entrain serait la bienvenue, le Gryffondor avait parfois l’impression qu’il était le seul à faire des efforts dans ce maudit bahut. Tel un sexagénaire, il maugréait tout seul sur sa table, complètement déconnecté du monde qui l’entourait. Il ne fut pas alarmé, ni par les cris de détresse ni par l’agitation soudaine. L’une des fées jugea bon de lui claquer le bol qu’il tenait solidement à deux mains au visage. Le liquide bouillant le sortit instantanément de sa torpeur. Mis à part les sensations de brulures qu’il ressentait sur tout le haut de son corps, c’était plutôt efficace comme réveil. Les gens se pressent pour sortir alors que certain se défendaient contre l’air. Ou du moins c’est ce à quoi ça ressemblait au premier coup d’œil. Des fées ? Il y avait vraiment un mec qui faisait de la concurrence avec lui en idées foireuses ?

Adam se redressa à la recherche d’un visage familier, c’était la dernière de ses envies de les voir dans le pétrin. Il aperçut Jade faire des roulades sur le sol vers la table voisine. C’était…très déroutant et assez pathétique à voir. Il se leva et traversa tranquillement la distance qui les séparaient pour la rejoindre. Il profita de ce moment là pour faire un point sur la situation. Un rapide coup d’œil vers la grande porte permettait de comprendre qu’elle était complétement bloquée. Personne n’entre, personne ne sort. Une fois au niveau de la demoiselle, il s’accroupit pour pouvoir faciliter la discussion.

- « Yo ça farte ? » Il n’attendit pas la réponse de sa partenaire de Quidditch. Le Gryffondor pointa la sortie « Les gens sont bloqués, faut faire quelque chose. Tu devrais pouvoir t’en occuper de cette porte non ? Avec ta force de brutasse. J’vais essayer de faire diversion, si j’y arrive ça devrait laisser un peu de marge de manœuvre. »

Même s’il avait parlé de diversion, Adam n’avait pas vraiment d’idée pour mettre son plan à exécution. Il s’arrêta quelques instants pour fouiller ses poches amplifiées magiquement. La magie les avait rendus super grandes et Adam avait l’habitude de stocker tout et n’importe quoi dedans. Un fois il s’est même coupé avec un vieux couteau rouillé qui devait trainer là depuis quelques années. Ses mains finirent par se poser sur ce qui semblait être un sachet. Si c’était ce qu’il pensait, ça pouvait faire l’affaire. Bingo, c’était bien des Dragonul Bomboanelor. Ces petites merveilles étaient des petites billes qui pouvaient s’apparenter à des petits bonbons, mais dont la commercialisation avait été complétement interdite tant elles étaient dangereuses. En plus de permettre de pousser de terrible rugissement très similaire à ceux de dragons, les bonbons permettait au consommateur de cracher des flammes de manières trop peu contrôlée. Ce manque de contrôle rendait le produit beaucoup trop risqué pour les consommateurs lambda, c’est pourquoi il était seulement utilisé par les éleveurs de dragons. C’était très pratique, par exemple pour calmer les ardeurs des dragonneaux adolescents et de leurs faire comprendre qui était le patron. Ça sauve des vies. Adam en avait subtilisé un paquet au début des grandes vacances mais n’avait jamais pensé à l’utiliser entre temps.

Le jeune Gryffondor grimpa pour se mettre debout sur la table, à la vue de tous. Appliquant sa baguette contre sa gorge pour amplifier un maximum le bruit au cas où ce n’était pas suffisant, il engloutit le bonbon. Ça n’avait de bonbon que le nom. L’infâme mélange d’épices qu’il avala lui fit tirer une grimace. Cette grimace ne fut que plus grande quand une effroyable sensation de brûlure remonta en sens inverse. Un grognement sourd qui n’était clairement pas humain sortit de sa bouche. L’amplification était clairement de trop. La puissance du son était telle qu’il aurait juré voir les murs trembler. La sensation de brûlure ne se fit que plus intense et bientôt il cracha un long filet de flamme vers le plafond.

Le chaos se tut pendant quelques instants, avant de reprendre de plus belle. Adam esquiva de justesse une assiette, sauvé par ses réflexes acquits à esquiver le cognard au Quidditch. Un bombardement incessant suivit. Il n’était pas sûr d’avoir réussi à attirer l’attention de toutes les fées, mais au moins quelques-unes avaient changés de cible, c’était déjà ça. Sans attendre une seule seconde, il détala dans la direction opposée à la sortie.
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31.05.20 21:49





Avec
Sandrine


L'imagination est un grand pouvoir

Une fée lui rafle l'oreille quand il essaie de repousser la plupart vers le fond côté de la salle, il en saigne mais il n'a pas le temps de sentir la douleur, il est trop occupé à se faire propulser par une horde de ces petites bêtes, qui ont décidés spontanément de le team tag dans la table des Serdaigle et son dos, ainsi que son bras gauche, craque sur le bord de la table dans un bruit dégoûtant. Son souffle est coupé, le grognement de douleur qu'il allait presque sortir de sa gorge, coincé par la force d'impact. Pendant quelques secondes, Adrian a l'impression de ne plus pouvoir bouger. Il tousse dans le sol, les yeux écarquillés, le seul indice rassurant que son corps lui donne est la douleur aiguë dans un de ses os, il ne sait plus lequel ; c'est au moins signe qu'il n'est pas paraplégique. Les secondes ressemblent à des heures sur le sol de la Grande Salle, mais il n'a pas le temps d'explorer un sens philosophique à sa perception du temps qu'il voit une autre fée, cette fois seule, lui foncer droit dans le sternum. Par chance, un sort vole à sa droite mais Adrian est trop consumé par la douleur qu'il ne se rend compte de rien et peine à se relever.

Son regard cherche le bocal. Son grand-père n'est ni idiot, ni incapable, il doit y avoir un mécanisme à son bordel féerique. Il doit y en avoir un. Autrement, il ne pense pas lui pardonner de si tôt. Quand les yeux d'Adrian tombe finalement sur l'objet, ce n'est pas du soulagement qui se dessine sur son visage, mais de l'horreur. L'anxiété d'être dans un espace aussi peuplé et aussi vif, remplis par des cris de peur et d'interrogation, est triplé par ce qu'il voit couler en masse du verre sans fin. La mixture est rose, et il est soudain propulsé quatre ans en arrière, quand Raymond est rentré au milieu d'été, les yeux emplis d'étoiles et un ancien projet dans ses bagages. « Une de mes premières réussites à la déconstruction moléculaire sur les effets secondaires, mon garçon. », il lui avait dit un sourire d'oreille à oreille, « Tu vas voir, tu vas en gazer un centaure. C'était super… comment vous dites les jeunes ? Hype ? … Oh ne me regardes pas comme ça Adrian, j'essaie de m'adapter à cette époque. Tu devrais en faire de même. Enfin, tu vas adorer ! J'ai essayer ça sur l'amortentia. Tu sais, le philtre d'amour ? Une bonne consistance, et des effets très puissant. Une aubaine pour nous alchimistes. », puis il avait fini par marmonner dans sa barbe, déconcentré par chaque mots qu'il murmurait, mais Adrian se souvient très bien de ce qu'il lui avait expliqué ensuite. « L'Amortentia est le philtre le plus puissant qui existe. Mais qu'est-ce qui le rend si efficace ? Est-ce l'odeur ? Le rougissement ? La DMES, c'est ça mon petit-fils. Prendre chaque effets d'une mixture, et l'appliquer à une substance neutre. Comme réduire l’efficacité d'une potion en soi, mais en plus précis. Parfois, on rend ça encore plus excitant, et on applique la déconstruction à une créature magique pour tester l'intensité, à quel point ça peut nous affecter. Ce sont des anciennes expérimentations alors tu sais, je ne me souviens plus très bien à quoi on faisait ça… hm laisses-moi réfléchir trente secondes… c'était aussi petit que des rongeurs… oh les fées, oui, les fées, ces harpies stupides ! », il ricane un instant, puis continue plus contrit. « Ta grand-mère m'a dit que c'était une idée stupide à l'époque, bien que rien de mal n'en soit ressorti, nous ne l'avons tout de même pas fait dans un espace ouvert. Mais tu sais ta mamie et son prétendu don divinatoire… oh, ne lui dit pas que j'ai dit ça ! Et, ne fait rien de stupide dans ton temps libre mon garçon ! Viens, observe avec moi. » Il aurait préféré oublier, Adrian, malheureusement, il n'est pas encore sénile, a toujours les idées clairs, et se rend compte qu'il va intoxiquer ses camarades à la mini amortentia. Il ne peut même pas expliquer la sensation de culpabilité qu'il ressent à l'instant ; les folies familiales sont ce qu'elles sont, des folies familiales. Ses pauvres camarades n'ont rien à faire dans tout cela et même s'il devait être concernés, personne ne mérite cela. Ça doit être à cause du sentiment étouffant qu'il lève malgré tout sa baguette, avec un bras cassé, l'autre occupé à le maintenir debout, qu'il lance un énième Repulso sur une horde se dirigeant vers des cinquièmes années cette fois, puis amplifie sa voix.

« Un elixir d'Amortentia est dans l'air ! Respirez dans vos robes ! Cassez les fenêtres ! », il lance.

Il n'est pas sûr de sa solution cependant, et avec un dos criant son désarroi, il se lance en direction de la potion. Il n'ose regarder ni à sa droite, ni à sa gauche. Il ne veut même pas respirer. Il espère juste n'être tamponner par personne, ou la situation pourrait vite être gênante.

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IL Y A UNE VERSION DE L'AMORTENTIA DANS L'AIR, VOUS RISQUEZ D'ÊTRE ATTIRER PAR VOS PARTENAIRES RP, PRENEZ-EN COMPTE DANS VOS PROCHAINES RÉPONSES !
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31.05.20 23:12



Catastrophe dans la grande salle
Adrian | Cie
Dimanche 6 septembre 2020

Un dimanche parmi tant d'autres à Poudlard. Du moins, c'était ce qu'était dite Ethel en se rendant dans la grande salle pour prendre son petit déjeuner. Elle pensait avoir un dimanche bien tranquille mais ce ne fut hélas pas le cas. Elle venait à peine de se verser un jus d'orange qu'elle fut surprise par la voix d'un élève criant à quelques camarades de se baisser. Elle eut tout juste le temps de voir apparaître une nuée de fées voler dans toute la grande salle. Elle sortit immédiatement sa baguette, prête à en découdre avec ces bestioles. N'allez pas croire qu'elle détestait les fées. Qui a choisir, elle préférait encore mieux à la version moldue. Elles étaient bien plus sympathiques mais non existantes. Et heureusement que sa fille n'était pas encore là, Camille aurait sûrement été capable de vouloir les prendre dans ses bras. Pire, ces créatures malicieuses avaient bloqué la porte d'entrée.

Le premier réflexe d'Ethel fut d'évaluer rapidement la situation. La porte d'entrée bloquée, Adam Weasley qui se prenait pour un dragon (avec le risque de provoquer un incendie), les fées qui mettaient le bordel. Le premier sort qui vint à la sorcière fut "Immobilis"en point les fées. Cela les immobilisa tout en les faisant flotter dans l'air. Il ne lui restait plus qu'à régler le problème "incendiaire" de Weasley lorsque Gaulthier cria qu'il y avait de l'amortensia dans l'air. Ethel se maudit de ne pas avoir penser au sortilège de tétenbulle pour les cours des années précédentes. Bon, ben ça sera pour les cours de cette année. Elle se lança le sort sur elle d'abord (ben oui, sinon, elle risquait de ne pas être apte de jouer son rôle d'adulte). Une bulle d'air se forma autour de sa bouche et de son nez. Cela aura pour effet de lui permettre de respirer de l’oxygène et se protéger de l'air en attendant que l'air rempli de philtre d'amour se dissipe. Elle lança également le sort sur les élèves qui étaient prés d'elle.

- Mettez-vous tous dans le fond ! leur ordonna-t-elle à ces derniers.

Ayant qui la table des professeurs, elle lança encore une fois le sort sur les autres en espérant qu'ils n'avaient pas respirer l'air ambiante. Il valait peut-être mieux éviter d'ouvrir tout de suite la grande porte, l'air infecté risquait de s'échapper et s'infiltrer dans les couloirs. Elle opta donc pour casser les vitres et puis, ce n'était pas comme si c'était la première fois que les fenêtres étaient cassées. Il y a 22 ans, c'était bien plus pire.

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01.06.20 0:50


catastrophe dans la grande salle
everybody

Ces grosses pétasses de fées en avaient bien profité pour s'amuser ! Ah bah bravo au pauvre fils de mandragore qu'avait laissé ces merdeuses s'échapper de leur fucking boîte de ses morts. C'était le gros bordel dans la Grande Salle, et tout l'monde s'en prenait pleins la gueule ! Cinq ou six fées s'en étaient aussi prises à moi, tirant mes oreilles et me jetant des assiettes à la tronche... Elle n'avait pas rigolé longtemps ces pauvres connes. Tendant les muscles et ouvrant mes paumes en direction de la table à laquelle elles s'amusaient, je crachais un sale sortilège pour leur fermer la gueule.

« Bombardia. » Avais-je lancé à voix basse, éclatant par la même occasion tout un pan du banquet des Serdaigles. Les assiettes et les verres avaient éclatés instantanément sous le sortilège, la nourriture en compote ! J'avais par la même occasion déchiqueté deux ou trois fées. Bien fait pour leur gueule.

Je n'avais pas entendu l'avertissement quant au filtre d'amour qui venait de se propager à travers la salle... Il avait été bien trop tard pour moi, qui debout face à la table des Serdaigles, s'était pris la fragrance de plein fouet. Une odeur de chaussette mouillée, de cassis et de feu de bois. J'avais immédiatement détourné le regard, connaissant parfaitement les effets de ce genre de potion dégueulasse, mais voilà que cet enfoiré de fils de... De la plus belle créature de ce monde, venait de s'offrir bénévolement face à mes yeux ébahis. La splendeur et l'éclat des cheveux de braise de cet étalon qu'était Adam Weasley m'avaient éclaté dans le myocarde. Les pupilles mouillées, emplies de passion face à cet homme cracheur de feu, mon attention ne put être détourné de la bête, pas même par cette vieille peau pourrie de Madame Blackwood, qui évidemment jouait les héros, gnagnagna...

Je m'étais approché, plein de passion, de la chevelure de feu de l'Abraxan sacré Weasley, ne déniant pas même faire attention à l'assiette qui venait de s'éclater contre mon crâne. Ce grand homme héroïque s'était occupé de garder l'attention de nombreuses fées, crachant ses flammes tel un véritable dragon. J'avais continué ma course vers le héros du myocarde, tachant de m'approcher le plus possible de cette star... C'est une fois près de son visage, que je lui avais collé un bon gros poing dans la gueule, à m'en déboîter les articulations -qui je devais l'avouer, n'étaient pas les plus fortes du monde...-

« Cache ton visage, enfoiré de beau-gosse ! » J'avais une fâcheuse tendance à casser tout c'que j'appréciais.
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02.06.20 11:56

[HRP : Jade, pour la logique du RP, j'estime que celui-ci arrive après notre RP dans le lac xD]

Gabriel faisait son héros. Il regroupa les première années et, armé des débris de la chaise brisée comme bouclier, il les menait vers la sortie. Ils n’y parvinrent jamais ; le nouveau sorcier avait sous-estimé les fées. Les ignobles créatures avaient tout simplement bloqué la porte avant de reporter leur attention sur le groupe mené par le sixième année. Les première années s’éparpillèrent en hurlant à qui mieux mieux. Un gamin explosa en sanglots tandis qu’il s’accrochait à Gabriel. Le jeune homme le poussa sous une table mais ne put éviter le bol qu’une fée lui jeta. Le projectible atteint sa cible. La créature partit dans ce qui semblait un fou rire : le son insupportable lui tortura les tympans. Gabriel frottait son front endolori alors qu’il observait le champ de bataille. La plupart des élèves luttaient à l’aide de leurs baguettes magiques. Le jeune Walsh se sentait vulnérable dans cette horrible suite d’évènements.

Gabriel sursauta lorsqu’un grognement  se fit entendre. Le monde s’écroulait ! Qu’est ce qui m’a pris de vouloir venir ici ?! pensa-t-il alors que les hurlements des première années reprirent en écho. Gabriel eut le temps de voir un grand rouquin, le responsable du bruit, détaler comme un lièvre. Les fées le pourchassaient. Brillant ! La sortie est dégagée ! Gabriel regroupa de nouveau les élèves taille poussins pour les faire sortir.

« Un elixir d'Amortentia est dans l'air ! Respirez dans vos robes ! Cassez les fenêtres ! »

Putain mais parlez anglais !!!! C’est quoi ce Armoratensa ? pensa Gabriel en serrant les poings. Il ne put suivre le conseil d’Adrian puisque deux première années s’accrochaient désespérément à ses manches. Gabriel respira par la bouche pour éviter d’humer l’air pollué. Ce fut vain. « Hum, ça sent trop bon. » Gabriel s’arrêta, le nez à l’air, les yeux fermés. L’odeur des cordes de sa guitare, des pommes vertes, un parfum de vanille poivré. Gabriel prit une expression béate. Les première années essayaient de le tirer vers la sortie mais il était trop grand, trop lourd pour eux. Ils l’abandonnèrent derrière, profitant de la libération de la voie. Sympa, les poussins.

Gabriel se tourna pour voir où en était le superman roux. Ses yeux se posèrent sur Jade qui bataillait de son côté. Son cœur manqua un battement.  

Soldat à terre ! Soldat à terre !

Gabriel s’élança vers son âme sœur. Ses yeux brillaient d’un amour qu’il n’avait jamais connu avant. Il la dévorait des yeux. « Oh, déesse aux cheveux de soleil ! » Gabriel prit sa frêle main dans la sienne et y déposa un baiser : « Je t’aime Jade, veux-tu m’épouser et retourner chez les Moldus avec moi ? Fuyons ce monde de brutes, ensemble !  »

Les fées ? Qu’elles aillent au diable.
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08.06.20 23:25

Catastrophe dans la grande salle
La Grande Salle n’a plus rien de grandiose à l’heure actuelle. Elèves hurlants à tout va, odieuses petites fées décidées à mettre la pagaille et détruire tout ce que leurs petits doigts acérés sont capables d’atteindre, rien n’a véritablement de sens. Juste un immense chaos. Jade regarde la comédie taille réelle qui se joue, toujours coincée sous une table. Elle ne tient pas à y rester plus que nécessaire mais pas la peine de ressortir à la hâte pour se retrouver à nouveau le nez à terre par Morgane sait quoi. Et est-ce que la table de Serdaigle vient de voler en éclats?!

Sa contemplation horrifiée se retrouve rapidement coupée par un Adam Weasley aussi détendu qu’à son habitude. A croire qu’il a du philtre calmant à la place du sang. Regard incrédule devant sa première phrase. « Impeccable, la définition même d’une matinée réussie. » Ironie aussi épaisse que du Bièraubeurre. Elle ne devrait pas vraiment être surprise, ni même agacée mais disons que sa patience s’est déjà pris un coup aujourd’hui. Ou plutôt deux. Le reste du discours n’est pas mieux, sourcil arqué devant le brutasse totalement gratuit. « Tu sais parler aux filles toi. » Soupir las. Adam restera toujours Adam elle suppose. « T’as de la chance que ce soit moi. Très bien, je me charge de la porte, mais qu’est-ce que tu appelles diversion? » Pas la peine de se lamenter, ils ont plus urgent à régler. Et elle connaît le rouquin, il doit sûrement penser qu’il lui a offert un compliment. Elle se centre donc sur le plan proposé. Ou du moins le semblant de plan. Ce n’est pas qu’elle ne fait pas confiance à Adam mais…disons que ses idées ne sont pas toujours les mieux réfléchies. Ou les plus logiques. Ou les plus sûres.

Yeux s’agrandissent comiquement, le rouquin vite reparti pour s’installer sur une des tables. Il ne va pas jouer les appâts vivants tout de même? « Adam? Adam mais qu’est que tu fais?! ADAM! » Sa voix se fait plus forte au fur et à mesure des secondes qui défilent mais son coéquipier semble déterminer à exécuter l’idée du jour. Idée qui consiste donc à avaler un bonbon et se transformer en cracheur de feu. Plus d’un dragon serait jaloux, elle en est certaine. Moment de flottement où elle ne sait pas si tout cela est bien réel ou si elle est toujours dans son lit et que son imagination est prise d’un élan créatif quelque peu effrayant.

En réalité, elle n’est qu’au début de la folie mais cela elle ne le sait pas encore. Occupée qu’elle est par le spectacle d’Adam, elle n’entend que trop tard le cri sur l’Amortentia. Information enregistrée au même temps que ses sens se voient attaqués d’un parfum irrésistible. Trop irrésistible. Un mélange de chocolat fondu, des fleurs sylvestres qui poussent non loin de son endroit favori près du lac et de pluie. Une partie d’elle tente de trouver une solution mais il est trop tard, rien ne viendra, pensées stoppées nettes. Yeux étrangement brillants, lèvres s’étirant doucement en un sourire dont elle aurait honte en temps normal. Etrange statue, elle ne voit plus rien, n’entend plus rien. Perdue malgré elle dans cette odeur enchanteresse.

Torpeur brisée par l’arrivée d’un ange. Un chevalier digne des plus beaux contes, au coeur dévoué, prêt à la secourir. Comment a-t-elle pu vivre jusque là sans lui? Qu’a-t-elle fait pour mériter qu’il la remarque? Qu’il sache qu’elle existe? Elle se sent voler, transportée par un tourbillon d’émotions comme elle n’a jamais connue. C’est donc cela le véritable amour. « Mon héros. » Tremblante, sa voix est remplie de ferveur, adoration dans chaque lettre prononcée. Joues rosissent sous le délicat baisemain, ses doigts serrent la main rassurante de l’homme de sa vie. Elle offre un sourire aussi éclatant que le ciel de mai, yeux ancrés dans son regard. « Comment pourrais-je te dire non? Je t’aime, je t’aime tellement. Enlève-moi Gabriel, emmène-moi loin d’ici. Là où on ne sera que tous les deux, pour toujours. » Plus rien ne compte à part eux. Oubliées les fées, oubliée sa vie. Tout ce qu’elle veut, c’est l’homme merveilleux qu’elle a en face d’elle.    

Quelque part, dans un coin de son esprit ensorcelé, la vraie Jade hurle à en cracher ses poumons. C’est un cauchemar. Un cauchemar où elle est devenue une putain de princesse Disney et où tout le monde est devenu fou. Que quelqu’un la réveille. Par pitié.  .

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