Il était midi et la journée avait bien commencé. C'était le dernier jour de la semaine et la jeune Caudron avait pu suivre quelques cours dont les cours spéciaux pour les "nouveaux sorciers". Cela lui faisait des cours - et donc des devoirs - en plus que les autres, du moins en 6éme année. Mais la jeune fille faisait tout pour rattraper son retard. Elle l'avait déjà fait pendant les vacances en empruntant les notes et autres manuels scolaires de son cousin. En attendant, pour se changer un peu les idées avant les prochains cours , elle s'était mise à écrire quelques idées pour une nouvelle histoire. Cela lui était venue quelques jours avant la rentrée.
Elle était donc tranquille à la table des Serpentard, son cousin discutant avec les élèves de sa maison. Parfois, elle se demandait comment il faisait pour aller aussi facilement vers les gens. Là-dessus, ils ne se ressemblaient pas beaucoup. Elle était bien plus solitaire que lui, se réfugiant dans son univers à elle même si parfois, Bastien la rejoignait pour lire ses histoires et lui donner quelques nouvelles idées quand ils se voyaient.
L'adolescente avait un peu l'impression d'être Amadine Malabul mais en plus vieille. Elle avait été émerveillée les premiers jours mais le retour à la réalité, à savoir qu'elle se trouvait dans une école, l'amena à redevenir sérieuse. Même avant qu'elle ne découvre ses pouvoirs, elle prenait la magie comme un sujet très sérieux dont il ne fallait pas prendre à la légère. D'ailleurs, Sandrine se demanda si elle allait avoir sa propre Octavie Patafiel. Il y avait une blonde, Athéna Malefoy mais celle-ci était sympa avec elle.
Elle se plongea dans son monde imaginaire, mêlant monde des contes et monde réel, magie et technologie moderne.
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18.05.20 20:37
La table était avec surprise aussi confortable et pratique que celle de la bibliothèque. Adrian étudie rarement dans la grande salle. Trop de bruit, trop de personne. Ce n’est pas un environnement idéal pour travailler correctement. Il est sur la théorie de potions beaucoup plus avancé que ce que Poudlard propose. Son grand-père l’avait défié, sûrement pour tester son potentiel. Le fait est qu’une potion réussie témoigne souvent de la compréhension profonde de la théorie même de la mixture par le sorcier. Adrian refuse l’échec, de ce fait, il se doit d’être parfait dans ses recherches, ou il pourrait bien faire exploser l’école tout entière. Il n’est techniquement pas sur s’il a le droit de la composer mais au diable les règles, il est là pour apprendre. Quelqu’un s’assoit près de lui mais il n’y fait pas vraiment attention, sa plume grattants le papier avec vigueur et passion.
C’est une sensation et un bruit de papier qui s’écrase qui le sort de ses notes. Un papier est sous sa chaussure, et il le ramasse rapidement. Aucune de ses notes ne doivent être perdues ou sa situation pourrait être catastrophique. Cependant, lorsqu’il lit la page afin de la trier dans son carnet, il se rend compte que le bout de parchemin n’est pas sien. Des histoires, née d’une très grande créativité et d’une passion évident pour les contes moldus se dessinent sous ses yeux. Il se tourne vers sa droite et reconnaît la brunette Serpentard du premier jour à la rentrée. Il rougit, mortifié. Ce n’était pas sa place de lire la page, qui n’est emplie que d’idées pas sensées d’être lues. Sa curiosité est piquée cependant. Une nouvelle sorcière. Huh. Et pleine d’idée, il peut témoigner. Il racle sa gorge, et l’interpelle.
« Hé. Serpentard. Tu as fait tombé ça. Désolé j’ai lu. »
Il est sec et bref. Il veut que la conversation se termine le plus vite possible mais il est sincère dans ses excuses. Lui-même n’aimerait pas qu’on fouille dans ses affaires. Certes c’était une erreur, mais tout même. Un peu contrit, il s’oblige à continuer.
« Hum... bonne rédaction. Idées enfantines mais, pas mal. Tu es efficace. Tu devrais te mettre à travailler avec cette motivation, et tu pourras peut-être t’en sortir ici. »
Il passe une main dans ses cheveux et retourne dans ses notes. Assez parler pour aujourd’hui. Cependant sa curiosité est piquée et il est plus que conscient de la présence de la jeune femme.
Sandrine Caudron
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☞ Hiboux : 269 Date d'inscription : 07/04/2020 Age : 37
Sandrine était tellement absorbée par l'inspiration qu'il lui fallut plusieurs secondes avant de réaliser que c'était à elle dont s'adressait le garçon à côté d'elle, un serdaigle de sa classe. Il lui montra une feuille de son bloc qui était malheureusement tombée avant de s'excuser d'avoir lu.
- Oh, merci. « Hum... bonne rédaction. Idées enfantines mais, pas mal. Tu es efficace. Tu devrais te mettre à travailler avec cette motivation, et tu pourras peut-être t’en sortir ici. » dit-il avant de retourner à ses propres notes.
Sandrine ne savait pas quoi dire. Devait-elle mal ou bien le prendre ? En tout cas, ce qui l'étonnait le plus, c'était le fait qu'il ait lu et comprit son français. Est-ce qu'il parlait français lui aussi ? Si c'était le cas, ça ferait à la jeune fille une troisième personne avec qui parler sa langue maternelle, ce qui la changerait un peu de l'anglais. Du coup, ce garçon attira la curiosité de la Belge. Mais elle repensa à la fin de sa phrase "Tu devrais te mettre à travailler avec cette motivation, et tu pourras peut-être t’en sortir ici.". Il voulait dire quoi par là ? Utiliser sa motivation d'écrire pour les cours ? Pour ça, il n'y avait pas de problème. Elle était trés motivée. Et puis, elle trouvait les cours tellement plus cools que ceux qu'elle avait eu dans son école moldue. A Poudlard, il n'y avait pas de mathématique ni de cours de science, ses bêtes noires !
- Euh merci. Au fait, je m'appelle Sandrine Caudron et toi ? Dit-elle expressément en français.
S'il avait compris en lisant, il devrait la comprendre oralement.
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19.05.20 11:33
Huh. Intéressant. Bien que le fait qu’elle continue la conversation et le déconcentre donc pour une deuxième fois l’ennuie un peu, la langue qu’elle a entreprit de parler lui arrache presque un sourire ; inconsciemment, elle le ramène à de beaux souvenirs d’enfances, les seuls dont il daigne vouloir se souvenir. Une française donc, en plus d’une nouvelle-sorcière, ce qui veut dire que ce phénomène touche le monde entier, plutôt qu’un seul pays. Sans se préoccuper de la présentation un peu hésitante de la jeune fille, il sort un de ses nombreux carnets, fait de velour et de cuir, d’une qualité pas si nécessaire pour ce que c’est vraiment ; le cahier sert de ses observations et parce que Adrian déteste qu’on se mêle de ses affaires, est scellé d’un sort pas si complexe que cela mais assez efficace pour que les plus jeunes énergumènes qu’habitent cette école évite de l’abîmer si par malheur il se retrouve entre leur main - et par énergumène, il veut évidemment dire Freddie. Il sort sa baguette instinctivement, l’agite et murmure un bref « Alohomora » avant de l’ouvrir et d’écrire son observation nettement, à côté d’autres notes qu’il a amassé au fur et à mesure. Il ne peut s’empêcher de se demander pourquoi elle n’est pas à Beauxbâtons si elle vient de l’hexagone. Non pas qu’il se plaigne, il n’en a rien à faire vraiment, mais la logique voudrait qu’elle soit intégrée dans l’école de magie du pays où elle est née. L’école l’aurait-elle recalée ? Les nouveaux-sorciers seraient-ils attirés ici par un artefact magique caché à Poudlard ? Ou peut-être par la magie en elle même ?
« Hmm... », il laisse passé dans sa réflexion.
Ses études prior sont vite oubliées, tout comme la présentation de la jeune fille. Enfin, momentanément. Ce n’est pas qu’il veut pas mais elle n’est simplement pas une priorité pour le moment. Il écrit et réfléchi mais ne trouve simplement pas de raison qui ne soit pas décevante, comme un déménagement. C’est quand il la regarde pour voir une anormalité sur elle qu’il se rend compte qu’elle le regarde encore, attendant sûrement une réponse à sa tentative d’amorcer une conversation. Il soupire par le nez, les lèvres trop serrés pour que ça soit par la bouche. Autant lui demander en personne.
« Huh. Adrian Gaultier, mais tu m’appellera sans faute Gaultier. Sandrine Caudron... Tu es bien française née, donc. Pourquoi Pourdlard? Il y avait Beauxbâtons. », il lui réponds dans un français parfait.
Sandrine Caudron
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☞ Hiboux : 269 Date d'inscription : 07/04/2020 Age : 37
A première vue, le jeune homme ne semblait pas très sociable puisqu'il ne lui répondit pas tout de suite. Au contraire, il nota quelques trucs dans un carnet qu'il avait ouvert avec l'aide de sa baguette. Un joli carnet d'ailleurs. Mais voyant qu'elle attendait toujours une réponse, il finit enfin par reprendre la parole :
« Huh. Adrian Gaultier, mais tu m’appellera sans faute Gaultier. Sandrine Caudron... Tu es bien française née, donc. Pourquoi Pourdlard? Il y avait Beauxbâtons. »
Il lui avait répondu et dans un français parfait. Oui, une troisième personne avec qui elle pouvait parler tranquillement en français sans se casser la tête pour essayer de comprendre de nouveaux mots étrangers. Par contre, elle fit une légère grimace quand il déclara sans lui poser la question qu'elle était française. A croire que les sorciers britanniques ne connaissaient pas du tout la Belgique. La demoiselle comptait bien remédier à cette ignorance géographique.
- Alors, d'abord, je suis belge et pas française même si ma ville natale se trouve pas loin de la frontière franco-belge. Ensuite, pourquoi j'irai me casser la tête dans une école située de l'autre côté de la mer du nord alors que cela fait presque un an que j'habite à Londres ? C'est plutôt logique d'aller dans l'école la plus proche de chez soi plutôt que la plus éloignée.
Évidemment, elle avait répondu en français. Ah qu'est-ce que ça faisait du bien.
- Et tu sais pas être un peu poli s'il te plait ? Parce que t'entendre me dire d'un ton sec "tu m'appelleras sans faute Gaultier", ça me donne l'impression d'un prof qui donne des ordres et qui côte à la tête de l'élève !
Elle essaya de se remémorer si elle avait déjà croiser ce genre d'élèves dans ses anciennes écoles mais mis à part Amanda qui faisait sa petite reine, rien ne lui venait à l'esprit. Dans les livres, les films ou les séries tv ? Non plus. A part peut-être la Batsec mais c'était une prof et non une élève.
- Tu n'aimes pas ton prénom ? lui demanda-t-elle sur un ton plus doux. C'est dommage. C'est plutôt joli Adrian.
Elle essaya de voir ce qu'il notait mais n'y parvint pas. Mais en l'observant, elle se rappela un personnage dans "le monde de Riley" qui avait des difficultés d'avoir des relations sociables.
- Toi, tu ne dois pas avoir beaucoup d'amis !
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19.05.20 17:46
Adrian lève les sourcils. Il semblerait qu’il l’ai agacée ? Rien d’inhabituel. Il ne compte pas combien de fois il a froissé des élèves qui essaient de l’approcher. S’en est lassant. Cependant, il est presque sûr qu’il n’a rien dit de particulièrement méchant. Est-ce parce qu’elle est nouvelle sorcière quelle est à fleur de peau ? Est-ce un trait de caractère commun chez eux ? C’est une idée stupide, certes, et il est au courant qu’il n’est pas le meilleur parleur de l’univers de toute façon donc il sait qu’il est sûrement en faute, mais après tout, personne ne sait rien de ces nouveaux-sorciers. Il note brièvement cette possibilité, puis se retourne vers elle. Il a l’air de réfléchir quelque instant, puis s’exprime.
« Je n’aime pas qu’on m’appelle Adrian. Nous ne sommes pas familier l’un à l’autre, alors tu m’appelleras par mon... hmph... Appelle-moi... »
Il s’emmêle dans ses mots. Quelle misère. Si il n’était pas aussi curieux, il s’abstiendrait de continuer. Un penserait qu’un garçon d’excellente famille comme lui n’aurait pas de mal à être poli. Cependant, il n’est malheureusement pas qu’un enfant de bonne famille, il est un Gaultier, et cette famille semble incapable de s’exprimer autrement que sèchement. À l’exception de Raymond.
« C’est Gaultier, s’il te plaît. », il finit par lâcher.
Il a presque pas envie de relever sa remarque concernant sa vie sociale. Certes il n’a pas beaucoup d’ami, mais ce n’est pas aussi important que sa nature.
« Je n’ai pas d’intérêt dans les relations amicales. Disons que ce n’est pas comme ça que j’ai grandi ou ai été élevé et ça ne me fait pas particulièrement envie. », il essaie de sourire, mais cela sortirait comme une grimace, alors il tue vite l’idée.
« Ceci dit, je ne suis pas insensible. En fait, je suis particulièrement sensible à ta situation. Appelle ça de la curiosité... », il pense un instant, songeant brièvement à ce qu’il ressent concernant les nouveaux-sorciers. Ce n’est pas eux qu’il déteste, il ne déteste que rarement, mais plutôt le mystère autour d’eux. Et puis, il se sens responsable d’eux un peu, parce qu’ils sont un peu comme des nouveaux-nés lorsqu’il s’agit de magie. « ... ou de l’empathie. Je détesterait être à ta place, même si j’adore la Magie. Cependant, elle t’a apportée ici pour une raison. N’es-tu pas curieuse ? Ne cherches-tu pas de réponse ? », il demande, avec hâte. Sa réponse est importante pour sa recherche, il pense distraitement, mais ce coup-ci, il est plus curieux sur ses sentiments.
Sandrine Caudron
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☞ Hiboux : 269 Date d'inscription : 07/04/2020 Age : 37
Sandrine n'était nullement à fleurs de peau, du moins pour l'instant. Mais avec tous les préjugés et les idées qu'avaient les sorciers sur les "nouveaux", elle risquerait de le devenir. Cependant, étant donné qu'elle avait changé d'école, dans un monde qu'elle affectionne depuis son plus jeune âge, elle se sentait plutôt à son aise. Comme à sa place mais elle n'était pas dupe. Certains élèves seront prêts à lui faire comprendre qu'elle n'était pas des leurs et qu'elle ne le serait jamais. Il n'y avait qu'à voir comment Octavie se comportait avec Amandine. En tout cas, elle comptait bien de cette nouvelle vie pour gagner en confiance en elle. Et la première chose à faire pour elle était de ne plus tenir compte du regard qu'ont les autres sur elle. Elle vit pour elle, pas pour les autres ! Elle travaillait beaucoup là-dessus, déjà l'an dernier.
Gaulthier lui expliqua simplement (à sa manière bien sûr) qu'ils n'étaient pas familier et qu'il n'aimait tout simplement pas son prénom.
« C’est Gaultier, s’il te plaît. » dit-il à la fin.
Sandrine sourit. Il avait un petit effort, c'était bien de sa part.
- Ok, va pour Gaulthier dans ce cas mais moi, ça sera Sandrine et non Caudron s'il te plait. J'aime pas qu'on m'appelle par mon nom de famille si c'est pas un prof.
Il lui avait dit "s'il te plait" alors qu'elle lui avait demandé d'être un peu plus poli, elle n'allait pas jouer la malpolie à son tour. Visiblement, le Serdaigle avait grandi dans une famille où l'on n'accordait aucune importance aux relations amicales.
« Ceci dit, je ne suis pas insensible. En fait, je suis particulièrement sensible à ta situation. Appelle ça de la curiosité... »
Elle l'écouta alors attentivement. Ah ! Elle venait d'avoir un flash d'un personnage à qui il pouvait ressembler un peu : un des héros de "Big Ban Theory", Sheldon. Il avait du mal avec les relations, que ce soit amicales ou amoureuses.
« ... ou de l’empathie. Je détesterait être à ta place, même si j’adore la Magie. Cependant, elle t’a apportée ici pour une raison. N’es-tu pas curieuse ? Ne cherches-tu pas de réponse ? » - Faire preuve de curiosité et d'empathie, c'était déjà bien.
C'est vrai qu'arriver en sixième année, avec un retard de cinq ans contrairement à son cousin, ce n'était pas la place la facile.
- Oh que si je suis curieuse de savoir pourquoi ma magie s'est déclarée en retard contrairement à mon cousin. Il est élève ici depuis la première année. Je sais déjà que c'est du côté de ma mère mais du côté paternel de mon cousin. Son père est le frère de ma mère. Personnellement, je penche plus pour un saut de magie de plusieurs générations. Maintenant, la question, en ce qui me concerne, est "pourquoi ma magie est plus en retard que celle de Bastien" ?
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22.05.20 13:42
Il tremble presque d’excitation. Caudron... non, Sandrine, semble avoir la tête sur les épaules et une vrai curiosité face à ses capacités. Ils pourront s’entendre.
Sans la prévenir, Adrian prends ses affaires et se lève, semble partir, mais fait simplement le tour de la table et se rassoit en face d’elle. Il reprend rapidement son carnet et des plumes, puis penche la tête sur le côté et la regarde de haut en bas. Puisqu’elle est la première nouvelle sorcière qu’il croise, il écrit « sujet 0 » mais ne lui montre pas. Il ne veut pas la froisser, même s’il n’y a rien de vexant à être la première de son genre. Taille normale, couleur de cheveux et d’yeux normale, rien à signaler de ce côté là mais il s’interroge tout de même.
Il se rend compte qu’il n’y a rien dit depuis longtemps et cela peut être aliénant socialement, alors il décide de s’exprimer brièvement.
« Je peux t’aider. Si tu veux bien me fournir des informations, je te serais redevable de tout ce que tu souhaites dans la limite du raisonnable. Ton genre est fascinant. Tu m’as l’air plus intelligente que tu en as l’air. Je suis tout aussi efficient. Ensemble je suis sûr que nous pourrions découvrir quelque chose d’intéressant. »
Il la laisse assimiler sa proposition, tout en ressassant ce qu’elle lui a dit avant. C’est vrai qu’il peut être important de faire preuve d’émotion de temps en temps. Il est constamment seul et il sait que vu son comportement, ce n’est pas étonnant. Mais il aime la solitude et n’est pas spécialement intéressé par les discussions triviales. Elles le rendent anxieux même. Peut-être a-t-il un problème... ? Il secoue sa tête mentalement. Bien sûr que non, ça ne peut être le cas. Il decide de se concentrer sur les autres choses qu’elle lui avoué. Il lève d’un coup les sourcils.
« Bastien, comme Bastien Dehornes ? C’est lui ton cousin? »
Sandrine Caudron
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☞ Hiboux : 269 Date d'inscription : 07/04/2020 Age : 37
Là, tout à coup, le serdaigle commençait à devenir un peu plus sympathique. Peut-être que cela ne lui ferait pas de mal de se sociabiliser un peu plus. Mais cela n'allait pas être pour tout de suite. En attendant, il reprit ses affaires après s'être levé pour s'asseoir en face de Sandrine. Il nota quelque chose dans son carnet avant de reporter son attention sur la belge.
« Je peux t’aider. Si tu veux bien me fournir des informations, je te serais redevable de tout ce que tu souhaites dans la limite du raisonnable. Ton genre est fascinant. Tu m’as l’air plus intelligente que tu en as l’air. Je suis tout aussi efficient. Ensemble je suis sûr que nous pourrions découvrir quelque chose d’intéressant. »
L'adolescente ne savait pas trop quoi dire sous ces quelques compliments. Elle n'avait pas pour habitude que l'on lui dise qu'elle avait plus intelligente qu'elle en avait l'air.
- Pas de soucis. Tu as besoin de quoi comme informations ?
Évidemment, tant que cela resterait raisonnable. Sandrine était toujours raisonnable. Enfin, en général. Elle savait tout de même où se trouvaient ses limites.
« Bastien, comme Bastien Dehornes ? C’est lui ton cousin? » - Oui, c'est bien lui.
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28.05.20 20:16
Avec Sandrine
L'imagination est un grand pouvoir
Le cerveau d'Adrian est en ébullition, ce qui n'est en général pas bon signe ni pour les autres, ni pour lui-même. Il reconnaît de nom Dehornes, il sait que ce n'est pas un nouveaux-sorcier, et qu'il est plus que correct en ce qui concerne la magie. Il pince ses lèvres dans sa réflexion, dubitatif de la condition de la fille en face de lui. Si elle a un parent sorcier, elle a très bien pu attraper une virus magique, bien que rare, qui lui ont bloqué sa magie pendant un moment. Qu'est-ce qui fait d'elle un être spécial, si elle n'est pas la seule dans sa lignée ? Il sait grâce à Gabriel qu'elle n'est pas la seule à avoir été volée d'une jeunesse dans le monde magique, et dans son cas à lui, il n'a aucun parent sorcier. Il sait aussi que les victimes de virus magiques sentent un profond mal-être au fond de leurs entrailles, mais il se garde de lui dire lorsqu'il reprend la parole, le ton volontairement las.
« Huh. Tu as un sorcier dans ta lignée donc ? Plusieurs, mais qui n'ont pas entretenu les gênes dans le temps… Qu'est-ce qui fait de toi quelqu'un de différent ? Tu as peut-être attrapé un virus magique, de tout ce que tu sais, et tu as été bloqué pendant le début de ton adolescence. Qui te dit que tu fais partie de cette catégorie quand tu n'as aucun indicateur ? As-tu ressentis un mal-être dans ta vie jusqu'ici ? »
Il regarde brièvement ses notes, l'air pensif. Les nouveaux-sorciers n'ont-ils aucun symptôme physique ou psychiques lorsqu'ils débloquent leurs capacités ? Doivent-ils se sentir piégés, pour que la magie les choisissent ? Heureux ? Tristes ? En danger ? Ses yeux dérivent sur les pages que Sandrine tiens devant elle et il les fixe pendant plusieurs minutes. Il se souvient de celle qu'il a lue il y a un instant, remplies d'histoire de conte, plus éloigné de la réalité les unes que les autres. La créativité, peut-être ?
« As-tu toujours rêvé de ce que tu écris là, ou est-ce juste un passe-temps ? T'es-tu déjà senti exilé auprès des moldus ? »
Il penche la tête un instant et essaie de se concentrer sur sa réponse, ignore les théories qui lui raflent le cerveau, toutes aussi rapides que les autres et parfois inutiles et basées sur un avis personnel.
Sandrine écouta attentivement son camarade de classe lorsque ce dernier reprit la parole. Un virus magique qui aurait bloqué ses pouvoirs ? Non, elle n'y croyait pas. Sinon, ça serait aussi le cas de sa mère et de son oncle, ainsi que son grand-père ou sa grand-mère. Quant au mal-être dans sa vie jusqu'ici, à part avoir eu cette peste d'Amanda dans les pattes et l'entrée dans l'adolescence ... Non, ça ne pouvait pas être ça.
- Il peut avoir plusieurs types de mal-être mais je ne pense pas que ça soit un virus magique. Ou un virus tout court. Si je l'avais attrapé, ma mère et mon oncle aussi tout comme mon cousin et pourtant, mon cousin a fait ses études ici depuis la première année. Non, ça doit être autre chose.
Gaulthier prit de nouvelles notes d'un air pensif. Puis, elle le fixa avant qu'il ne reprenne la parole.
« As-tu toujours rêvé de ce que tu écris là, ou est-ce juste un passe-temps ? T'es-tu déjà senti exilé auprès des moldus ? »
La Serpentard fronça les sourcils, ne comprenant pas trop où il voulait en venir avec sa passion et son désir d'être écrivaine.
- Au début, c'était un passe-temps mais au fils des années, c'est devenu un désir d'en faire mon métier plus tard. Mais pour ta dernière question, j'ai un peu de mal à comprendre. Tu veux dire quoi par "se sentit exilé des moldus" ? J'ai pas très bien compris.
Si c'était mettre tous les moldus dans le même sac, ce n'était pas malin. Cela viendrait dire que même avec sa famille ou tous ceux de son âge, elle se serait sentie exilée, exclue alors que ce n'était juste que par un petit groupe ou quelques personnes. Dans sa famille, elle avait le côté maternel qui l'encourageait à persévérer dans ses rêves tandis que côté paternel, son père lui conseillait plutôt d'en faire un passe-temps dont il s'attendait à ce que cela s'estomperait progressivement. Mais cela n'avait jamais été le cas. A l'école, il y avait plusieurs groupes : ceux qui critiquaient, soit sans avoir lu, soit qui avaient lu mais qui ne faisaient pas de critiques constructives (uniquement dans le but de blesser pour certains); Ceux qui adoraient mais sans plus, ceux qui aimaient et qui donnait un avis constructif. Mais la Belge ne voyait pas trop quel rapport entre sa magie et sa passion de l'écriture. Son cousin avait des pouvoirs magiques mais il n'écrivait pas.
Non, elle resta persuadée qu'il s'agissait juste d'un saut de plusieurs générations vu qu'il n'y avait que Bastien et elle qui possédaient des pouvoirs.
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